De La Châtre à Nice: Superdévoluy - Saint Firmin (La Trinité)

05 juin 2021

Lever 6 h 30 le ciel est dégagé, les sommets sont éclairés par le soleil levant mais un voile de nuages monte de la vallée.

PDJ, nettoyage de l'appartement, 7 h 30, Superdévoluy est complètement dans les nuages, ne pas se presser, vers 8 h je charge, les nuages s'élèvent. Départ 9 H, froid, vêtements chauds+coupe-vent+vêtement de pluie et gants longs. Descente sur ST Etienne,les sommets sont encore dans les nuages.

ST Etienne, arrêt déshabillage, un marcheur vient vers moi, c'est le voisin de Ricou. Il me renseigne sur la montée du col du Noyer et sur la descente dangereuse à cause des éboulis. Montée tranquille, quelques coups de culs mais avec M. Elec ça passe.

Au col une toute petite plaque de neige rappelle que l'hiver est passé par là. Le refuge Napoléon est fermé.

Un groupe de motards s'arrête attendant l'autre partie du groupe. Descente vers Gap, effectivement elle est dangereuse, belles épingles, pentes droites à 12 % et des gros cailloux sur la partie le plus haute. Pas de photos, une fois de plus, les douleurs sont toujours là pourtant que cette descente offre des vues éblouissantes. Le massif des écrins avec ses crêtes minérales coiffées de neige, le vallée du Drac verdoyante. J'emprunte quelques kilomètres la route Napoléon et l'abandonne rapidement pour rouler sur une petite route tortueuse mais bien agréable longeant le Drac. Le lit du Drac est large très empierré mais peu d'eau en ce début de juin.

12 h j'arrive à mon hébergement, je me déleste des bagages, je recharge la batterie, je déjeune et me repose un peu pour monter au Gioberney. Jusqu'au village de La Chapelle en Valgaudemare la route longe la Séveraisse, torrent qui descend du sommet du Gioberney.

Puis arrivée sur la route des cascades, à gauche comme à droite il y a des cascades, les unes ne sont que des filets d'eau, d'autres sont plus larges avec un débit plus important. A l'approche de chacune d'elles le bruit de le chute d'eau s'emplifie. La route est en mauvais état, des trous, des pierres, des bosses. A quelques kilomètres du sommet je mets pied à terre, j'ai envie de faire demi-tour. Un automobiliste s'arrête en me croisant et me dit qu'il ne reste que 3 virages, il se reprends, non 4 ou 5 et je suis arrivée. Alors je poursuis et ma peine est bien récompensée. Le "voile de la Mariée" est bien là, impressionnant par sa largeur et son débit.

Je redescends en faisant autant de photos que possible. arrivée à l'hôtel j'envisage d'abandonner ici mon voyage mais la chambre est moins qu'agréable alors je continuerai encore demain.