3 juin 2021
Après le dîner d'hier soir mon hôtesse n'étant pas matinale je me lève un peu plus tard, 6 h 45. Je regarde par la fenêtre si un grand animal ne serait pas là à attendre la levée des humains, mais non rien.
Petit déjeuner pris avec ma logeuse, temps nuageux mais frais - départ à 8 h 35
Hier soir pas de photo alors ce matin je ne me prive pas, d'abord au lac mort, ensuite au grand lac de Laffrey. Là je décide de démonter mon vélo pour mieux passer mes pattes folles. J'enlève mon porte-bidon et mon bidon, le premier passe dans ma sacoche avant gauche tandis que le second passe dans ma sacoche de guidon, ce sera moins facile pour boire mais plus facile pour enjamber le vélo.
Le lac Mort
Le grand lac de Laffrey
J'emprunte la route Napoléon, une chance, pour cause travaux, elle n'est que dans un sens jusqu'à la Mure. Route facile, juste côte à la sortie de Laffrey, après faux-plats montants ou descendants. La Mure, j'avise une zone commerciale, j'interroge mon téléphone, il y a un magasin Intersport, je m'y rends pour acheter un rétroviseur. Chance, il y en a, plusieurs modèles, je choisi l'identique à celui cassé, je demande au réparateur de cycles s'il pouvait me le monter, "Non je n'ai pas 10 mn à vous consacrer, je suis débordé" Merci, au revoir, je paye et je m'installe devant le magasin pour faire ma réparation. C'est le caissier qui vient me voir et me propose de demander l'aide du réparateur. Je refuse. Je repars après une petite heure. Il est 11 h, j'essaie d'aller déjeuner à Corps mais en chemin je rencontre un petit resto sympa, alors je m'y arrête et déjeune avec pour vue l'Obiou encore un peu enneigé. Je suis entourée de montagnes. Les plus proches verdoyates et au loin les pics blancs ou pierreux des plus hauts sommets des Alpes
Le pic de l'Obiou14 h 15 je suis à Corps, il ne reste que 15 km environ. Je compte y arriver vers 17 h. M. Elec est sollicité à plusieurs reprises. Pas de photos en montant, seules les images se gravent dans mon cerveau. A chaque virage une autre vue, au fur et à mesure de la montée je vois la route empruntée et tous les virages et lacets. Cela me rappelle le tour de la France en 2014; nous étions tout près d'ici.
Je m'arrête, je marche un peu, je m'arrête et je mange un petit gâteau. Il reste encore 3 km de montée, les bornes kilométriques annoncent, comme dans les cols la distance, le pourcentage de pente et l'altitude. C'est réconfortant. à 1 km du sommet enfin le sanctuaire se dévoile, construit dans un repli de la montagne.
Je m'arrête, photo. Encore 500 m et je m'arrête à nouveau, les nuages qui montent le long de la montagne l'enveloppe. 
C'est beau, mais je pense pas c'est que je suis à la même hauteur que les nuages et qui dit nuage dit pluie, alors j'arrive sous la pluie. Il est 17 h.
Je récupère la clef de ma chambre de nonne, je m'installe et visite le sanctuaire sous la pluie. La basilique est sombre malgré les beaux vitraux. Je rentre vite fait pour dîner et me coucher.
Ici, rien ne peut te perturber, le téléphone ne passe pas, internet pas de réseau, donc c'est vraiment le lieu de retraite.
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